• EN
  • Aurane Loury

    aurane.loury@gmail.com 
    Instagram : @auraneloury 

    Design Graphique,
                               entre autres.

    L'expérience du texte au même titre
    que le texte lui-même ou,
        comment le livre influence le·a lecteur·ice,
    et comment le·a lecteur·ice influence le livre.


    « la figure duelle qui nous est proposée
                          (Réalité/Fiction),
     avec cette barre,
              en son milieu,
    qui écartèle les deux termes,
    peut retrouver son unité.
    Pourquoi ne pas parler,
    par exemple,
    de Réalfiction
    (en un seul mot, sans trait d'union). »

    René Farabet, Bref éloge du coup de tonnerre 
    et du bruit d'ailes
    , Phonurgia nova, 1994.



    Présentement entrain de gesticuler
    pour et au Théâtre de la Vie à Bruxelles (BE).

    ________________________________

    Site développé par Léa Beaubois et composé en
    Mule Regular et Italic dessiné par Samira Schneuwly.

    Relecture des textes en français
    par Marion Moulin & Charlotte Garda.
    Relecture des textes en anglais
    par Sarah Martone & Sarah Bex Rice.

    Tous droits réservés.
    ________________________________

    Expositions & Évènements

    Ravisius Textor
    Nevers | FR | 2024
    • Mise en exposition et lancement
    de l'ouvrage Une Conversation autour
    du livre de la neige*
     
    le 3 mars 2024.
    avec Valentin Garcia 

    Centre National du Graphisme — Le Signe 
    Chaumont | FR | 2022
    • Co-curation et co-organisation de l’exposition 
    Post-Scriptum: Épisode trois, Chère Maia,
    as-tu des nouvelles de Tommy Rot ?
     

    présentée du 11 au 22 mai 2022.
    avec Valentin Garcia

    Le Lac
    Bruxelles | BE | 2022
    • Programmation, organisation et coordination
    du programme d’ateliers Never Force the Back 
    et de ses deux soirées de restitution.
    De mars à juillet 2022 Tessa Hall, Gary Farelly
    (Office for Joint Administrative Intelligence),
    ByeByeBinaryOO collective, Léa Beaubois,
    Gérémy Lelièvre et Marjolein Guldentops
    ont été invité·es à questionner collectivement
    l’incarnation d’un texte comme médium de création.

    Biennale internationale de design graphique
    Chaumont | FR | 2021
    • Exposition de l’affiche Grizzly Man 
    pour la 29e compétition internationale.
    dessinée avec Clara Degay

    Antwerp Poster Festival 
    Anvers | BE | 2020
    • Exposition de l’affiche Grizzly Man.
    dessinée avec Clara Degay

    Performances & Lectures

    Théâtre de la Vie
    Bruxelles | BE | 2023 – 2024 
    • Incarnation du personnage de 
    la·e bonimenteur·euse du Théâtre de la Vie.
    Personnage déambulant dans les marges des spectacles,
    iel vient préfacer et ponctuer les représentations
    dans l’espace du foyer et de la rue.

    Pianofabriek
    Bruxelles | BE | 2024
    • Performance Chère Maia, as-tu des nouvelles
    de Tommy Rot ?
    et activation du livre de gants perdus
    le 1 mai 2024.

    Conversations
    Paris | FR | 2023
    • Performance et déploiement de gloses vivantes
    à la Boite 31 au 17, quai Conti à Paris 
    le 15 octobre 2023.
    avec Valentin Garcia, l'Agence du Doute
    et Anna George Lopez

    P—ost
    Arnhem | NL | 2023
    • Performance Chère Maia, as-tu des nouvelles
    de Tommy Rot ?
    et activation du livre de gants perdus
    le 7 et 8 avril 2023 pour la Book Fair
    Not Just a Fair organisé par Not Just a Collective.

    Le Lac
    Bruxelles | BE | 2022
    • Lecture performée du texte Chère Maia, as-tu
    des nouvelles de Tommy Rot ?
    et activation
    du livre de gants perdus pour la soirée de clôture
    du programme d’ateliers Never Force the Back 
    le 8 juillet 2022.

    Centre National du Graphisme — Le Signe 
    Chaumont | FR | 2022
    • Lecture performée du texte Chère Maia, as-tu
    des nouvelles de Tommy Rot ?
    et activation
    du livre de gants perdus pour le vernissage
    de l’exposition Post-Scriptum : Épisode trois,
    Chère Maia, as-tu des nouvelles de Tommy Rot ?

    le 13 novembre 2022.

    Au Pain Paillasse
    Clermont-Ferrand | FR | 2019
    • Performance collective A Bag of BReads 
    basée sur A Bag of Beads écrit par Georges Brecht
    et Robert Filliou extrait de Games at the Cedilla,
    or the Cedilla Takes Off 
    publié en 1967.
    Présentée le 24 août 2019.

    Workshops

    Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles
    Workshop | 2 jours
    Bruxelles | BE | 2024
    Errm autour de la mise en espace,
    de la mise en scène de textes écrits par les étudiant·es
    en Master 1 Pratiques Éditoriales/ MULTI. 
    coordonné avec Valentin Garcia

    Le Septantecinq — École Supérieure des Arts de l'Image
    Workshop | 1 semaine
    Bruxelles | BE | 2023
    • Slideshow autour de la mise en exposition
    des travaux des étudiant·es de la section Graphisme
    avec les étudiant·es de deuxième année 
    pour les Journées Portes Ouvertes
    le 24 et 25 mars 2023.
    coordonné avec Valentin Garcia

    Campus Fonderie de l’Image
    Workshop | 1 semaine
    Bagnolet | FR | 2022
    • Paroles Gelées autour de la conversation
    comme mode d’existence de l’œuvre d’art.
    Avec les étudiant·es de Master 1 Direction
    de création en Design Graphique
    .
    coordonné avec Valentin Garcia

    École Supérieure des Arts Appliqués de Bourgogne
    Workshop | 2 semaines
    Nevers | FR | 2022
    • et, tiret autour de la notice et du manuel.
    Organisation de l’exposition du même nom
    et de son activation à Ravisius Textor
    le 13 mai 2022. Avec les étudiant·es
    de DN MADe 1 et 2 Design Graphique.
    coordonné avec Marion Moulin et Jade Rouanet.

    Articles & Prix

    Small Press Big Award 22
    Prix | Gent | BE | 2022
    Prix remporté pour l'édition Maqui, Maki, Maquey
    lors du Zine Happening VII organisé par Les VoiZines
    à la Kunsthal Gent.
    Textes de Marine Forestier.

    It’s Nice That
    Article | 2020

    A Bag of BReads
    Article | 2020
    Revue Approche n°4 Co-pain.
    Publiée par Tombolo Presses.

    Résidences

    La fraternelle
    Résidence | 6 semaines
    Saint-Claude | FR | 2021
    • Écriture, mise en page et mise en scène du livre
    Une porte sans poignée. Entre la pièce de théâtre
    et la nouvelle, cet ouvrage tend à faire un lien
    entre le monde de la mise en page et celui
    de la mise en scène en considérant et reconnaissant
    l'imprimeur·se comme acteur·e principale
    de la pièce. Joué par la compagnie de théâtre
    de La fraternelle le 13 novembre 2021.
    avec Marion Moulin et Jade Rouanet

    La MaMa Experimental Theatre Club 
    Stage | 6 mois
    New York | USA | 2019 · 2020
    • Assitante
    • Recherche personnelle sur la transcription
    kinésique de How to Open a New Book – rédigée
    par le relieur William Matthews et publiée en 1835

    Une Conversation autour du livre de la neige*

    avec Valentin Garcia | 2024

    Une Conversation autour du livre de la neige*
    est un objet éditorial qui prend sa source dans un autre,
    ou plutôt dans un entretien retranscrit dans un livre :
    celui du journaliste culturel belge Pascal Goffaux
    avec le poète tout aussi belge François Jacqmin.

    Figure peinte comme curieuse et discrète,
    on dit de François Jacqmin qu’il occupe une place
    singulière dans le sous-bois de la littérature.
    Tout en se gardant des effets du langage
    – certainement plus enclin à mettre en doute
    l’usage du mot qu’à manier l’humour
    des irréguliers du langage –, il participa fidèlement
    au groupe post-surréaliste Phantomas à travers
    sa revue éponyme. 

    09.2022

    Un livre posé sur le rebord du bureau,
    trois lignes
    :
    « Nous voici
    réduits
    à ce que nous avons expliqué
     »

    Une Conversation autour du livre de la neige* se situe
    au confluent d’un vif intérêt pour la conversation
    comme mode d’existence des œuvres et d’une rencontre
    fortuite avec l’ouvrage Parole Gelée dans lequel
    François Jacqmin et Pascal Goffaux échangent et
    digressent autour du recueil de poésie Le Livre de la neige
    paru en 1990 aux éditions de La Différence.

    10.2022

    Nous n’avons jamais lu François Jacqmin,
    nous ne lirons jamais Francois Jacqmin.

    Le hasard du temps a cristallisé ce dialogue
    magique entre les rendez-vous et les aspirations
    en ce rotolus – de plusieurs mètres de long et
    de cinq centimètres de largeur – présentant
    les questions de Pascal Goffaux et les réponses
    de François Jacqmin dans des sens de lecture opposés;
    les lecteur·ices devant se tenir en face-à-face,
    à une certaine distance et avec un rythme
    de lecture équivalent.

    Ce dispositif de consultation matérialise ces invisibles
    caractéristiques de la conversation, cette matière
    intangible entre deux individu·es pris·es dans
    une séquence dialogique, cet espace impalpable
    de tensions et de négociations.

    02.2024

    Lancement d’Une Conversation autour
    du livre de la neige* à Ravisius Textor
    8 rue des 4 vents – 58
    000 Nevers (FR)

    Les rubans sur lesquels se retrouve sublimées les paroles
    rapportées de Pascal Goffaux et de François Jacqmin
    ont été achetés à la Mercerie Saint-Pierre,
    6 Rue Charles Nodier à Paris (FR). Cette information
    à première vue anecdotique, se voit devenir le point
    de départ d’une citation, d’un renvoi à l’artiste
    français Daniel Buren qui avait fait 59 ans plus tôt
    et au même endroit, la rencontre déterminante
    avec ce qu’il nommera toute sa vie son outil visuel,
    la bande verticale alternée.

    02.2024

    Blanc,
    bleu,
    blanc,
    bleu, ...



    Un doux merci à Florence Aknin, Thierry Chancogne,
    Rosette et Marie Gateau.
    Un merci à Maxime Félix pour les prises de vue.

    Un doux merci à Éloïse Bissel pour le parachevage.
    Un merci aux ateliers participatifs Green Frabric.
    Un merci particulier à Manoël Dupont.

    Ruban (5000 × 50 mm) composé en Mercure
    dessinée par Charles Mazé (Abyme).
    Imprimé sur les machines de Greenfabric.

    Ruban (5000 × 50 mm) composé en Mercure
    dessinée par Charles Mazé (Abyme).
    Imprimé sur les machines de Greenfabric.

    Prise de vue par Maxime Félix ©.
    Vue de la mise en espace d'Une Conversation autour
    du livre de la neige* 
    à Ravisius Textor le 3 février 2024.

    Prise de vue par Maxime Félix ©.
    Vue de la mise en espace d'Une Conversation autour
    du livre de la neige* 
    à Ravisius Textor le 3 février 2024.

    Prise de vue par Maxime Félix ©.
    Vue de la mise en espace d'Une Conversation autour
    du livre de la neige* 
    à Ravisius Textor le 3 février 2024.

    Prise de vue par Maxime Félix ©.
    Vue de la mise en espace d'Une Conversation autour
    du livre de la neige* 
    à Ravisius Textor le 3 février 2024.
    Activation d'Une Conversation autour du livre de la neige* 
    géant (25000 × 220 mm) composé en Mercure
    dessinée par Charles Mazé (Abyme).

    Something which is very near in place and time, but not yet known to me

    avec Valentin Garcia, l'Agence du Doute et Anna George Lopez | 2023

    Navigation discrète entre une correspondance postale
    – datée du huit septembre deux mille ving-trois –
    et un déploiement de gloses vivantes 
    au 17, Quai Conti à Paris (FR)
    à l'occasion de Conversations.

    « Something which is very near in place and time,
    but not yet known to me. » Robert Barry, 1971

    Un merci à l'Agence du Doute et Anna George Lopez.
    Un merci à Marius AstrucPaul Bouigue
    Léa DebusschèreMila Landreau
    et Salomé Veilleux.

    Un doux merci à Éloïse Bissel.

    Prise de vue par LMMPS ©.

    Prise de vue par Dora Frey ©.

    Prise de vue par Dora Frey ©.

    Prise de vue par LMMPS ©.

    Prise de vue par LMMPS ©.

    Prise de vue par LMMPS ©.

    Prise de vue par LMMPS ©.

    Prise de vue par LMMPS ©.

    Prise de vue par LMMPS ©.

    Post-Scriptum : Épisode trois, Chère Maia, as-tu des nouvelles de Tommy Rot ?

    2022

    Post-Scriptum: est un projet de recherche mené
    par Valentin Garcia depuis 2019 œuvrant à réactiver
    histoires, évènements et productions ayant participé
    de près ou de loin à l'écriture du graphisme comme
    lieu de l’exercice et de la médiation de la pensée.

    Pour la troisième occurence, il m’invite à co-écrire
    une exposition et à proposer une activation
    de celle-ci pour le vernissage le 15 mai 2022.

    C’est en croisant cette invitation et ma collection
    de gants perdus qu’est né le projet tentaculaire
    Post-Scriptum: Épisode trois, Chère Maia, as-tu
    des nouvelles de Tommy Rot ?  
    qui s’articule autour
    de l’histoire du personnage de R. Hythlodée
    et de ses manifestations dans l'environnement
    qui nous entoure :

    Affiche (1200 × 1760 mm) de l'exposition Post-Scriptum: Épisode trois,
    Chère Maia, as-tu des nouvelles de Tommy Rot ? 
    composée en Septima
    dessiné par Radim Pesko (RP Digital Type Foundry) et en Diane Script
    dessiné par Mark Simonson d'après une première version
    de Roger Excoffon.

    Affiche (1200 × 1760 mm) de l'exposition Post-Scriptum: Épisode trois,
    Chère Maia, as-tu des nouvelles de Tommy Rot ?
    imprimée
    en sérigraphie trois couleurs chez Lézard Graphique.

    Exposition

    avec Valentin Garcia | 2022

    L’exposition Post-Scriptum: Épisode trois, Chère Maia,
    as-tu des nouvelles de Tommy Rot
    ? prend
    pour point de départ les Images avant la lettre 
    de Jules-Alexandre Grün, Adolphe Léon Willette,
    Gaston Noury, Richard Ranft, Eugène Grasset
    et Jules Chéret issues du legs de Gustave Dutailly
    – collectionneur passionné d’affiches illustrées
    et ancien député de la Haute-Marne –
    à la ville de Chaumont.

    Appelées avant la lettre, – ici au sens d’une textualité
    qui indique, renseigne et contextualise l’image –
    ces épreuves souvent confinées au seul lieu
    de l’imprimerie, se situent entre la création
    et la finalisation. En ce sens, ces images incomplètes
    donnent à voir des espaces laissés vides.

    C’est en considérant ces interstices comme
    des surfaces de projection, comme un champ
    des possibles que nous avons tissé des liens avec
    les travaux de Lex Drewinski, Christophe Gaudard,
    Hubert Gregor, Christos Lialios, Uwe Loesch,
    Claude Marsan, Bruno Monguzzi, Maureen Mooren,
    Karl Nawrot, Manuel Raeder, Mathias Schweizer,
    Daniël van der Velden et Cornel Windlin.

    Ces fantômes du passé – alors émancipés
    de leurs natures premières d’affiches et dénués
    de toute information contextuelle – deviennent
    la toile de fond de toutes les interprétations.

    En titrant Post-Scriptum: Épisode trois, Chère Maia,
    as-tu des nouvelles de Tommy Rot ?
    , nous répondons
    à notre propre invitation.


    Merci à Thibault Richard et à Louis Colin
    pour leurs aides précieuses.

    Prise de vue par Adrien Vallée ©.
    Vue de l'exposition Post-Scriptum: Épisode trois, Chère Maia,
    as-tu des nouvelles de Tommy Rot ? — 
    Réutilisation du mobilier
    dessiné par Mathias Schweizer pour l'exposition
    Myr Muratet, Zone de confort

    Prise de vue par Adrien Vallée ©.
    Vue de l'exposition Post-Scriptum: Épisode trois, Chère Maia,
    as-tu des nouvelles de Tommy Rot ? — 
    Réutilisation du mobilier
    dessiné par Mathias Schweizer pour l'exposition
    Myr Muratet, Zone de confort

    Performance

    2022 - 

    Un soir, R. Hythlodée trouve un gant de couleur rouge
    portant les initiales T.R à la surface d’une flaque d’eau
    qui orne le bord de la route.
    Elle octroie instantanément à cette trouvaille
    une valeur totalement irrationnelle devenant le point
    de départ de la quête de la pièce manquante
    de cette paire de gants et de son·sa propriétaire.
    Elle en fait part à son amie Maia.

    Pour le vernissage de l’exposition Post-Scriptum :
    Épisode trois, Chère Maia, as-tu des nouvelles
    de Tommy Rot ?
    nous répondons à
    notre propre invitation.

    Ainsi, commence l’histoire de R. Hythlodée
    en utilisant les images sélectionnées comme
    paysage de son récit.
     

    Chère Maia,

    Pendant ces moments d’errance
    qui me sont si familiers, je me laissais
    aller au désir onirique d’habiter
    ces îles paradisiaques qui hantent
    un panneau publicitaire
    au 66 East 4th Street. Le silence.
    Je fantasmais sans retenue
    la brise sablée sur mon visage.

    Interrompue par un ballon qui
    venait alors de percuter ma jambe,
    je revins sans transition à ce qui était
    alors la réalité de mon existence.
    Le ciel était d’un rouge criard et
    annonçait la tombée de la nuit.

     

    L’affiche dessinée par Manuel Raeder – pour
    le projet-performance Tommy Rot (The Sublime
    Violence of Truth)
      de Yane Calovski lors de
    l’exposition collective To Actuality organisée
    en 2002 à Bolzano (IT) par la curatrice désormais
    disparue Maia Damianović – est l’épicentre
    du récit de R. Hythlodée.

    Pour ce projet, Yane Calovski crée une série de mises
    en scène dans lesquelles une comédienne part
    à la recherche d’un personnage fictif – acteur
    hollywoodien des années 1960 se voulant anarchiste
    du Tyrol du Sud : Tommy Rot (Tommy le Rouge) –
    dans les rues de Bolzano. Assurant à la fois le rôle
    de scénariste et de metteur en scène, Yane Calovski
    propose un projet mêlant réalité quotidienne
    et mise en scène dans le but de produire une entité
    hybride et ambigüe soulignant la nature poreuse
    de toutes ces réalités. Saluant ses perspectives,
    nous partons à notre tour à la recherche de Tommy Rot.

    Le nom R. Hythlodée est une référence aux origines
    du mot tommyrot, –  qui est aussi une expression
    idiomatique signifiant absurdité, folienon-sens  
    dont l'origine revient à l'ouvrage humaniste
    L'utopie écrit par Thomas More et publié en 1516.
    Dans cet ouvrage, le personnage de Raphaël
    Hythlodée –  qui vient de l'association de deux mots
    grecs signifiant bavardage et adroit donc, celui
    qui est habile à raconter des histoires
     – décrit
    l’île de L’Utopie à Thomas More et Pierre Gilles.

    C’est en croisant ces recherches et ma collection
    de gants perdus que se dessine l’histoire de la quête
    de T.R par R. Hythlodée.


    Un merci tout particulier à Isidore Milton.
    Un doux merci à Marion Moulin pour la broderie T.R,
    à Mopsa Marciano pour les conseils sérigraphie
    et Sarah Gissinger pour les conseils Point de toile.

    Livre de gants perdus — Broderie T.R par Marion Moulin.
    Rubans sérigraphiés.

    Prise de vue par Adrien Vallée ©.
    Livre de gants perdus.

    Prise de vue par Adrien Vallée ©.
    Vue de l'activation du livre de gants perdus pour le vernissage
    de l'exposition  Post-Scriptum: Épisode trois, Chère Maia,
    as-tu des nouvelles de Tommy Rot ? 

    Vue de l'activation du livre de gants perdus 
    à P—ost à Arnhem (NL) à l'occasion de Not Just a Fair
    organisé par Not Just a Collective le 8 avril 2023.

    Pérégrinations

    2022 -

    Le finissage de l'exposition le 22 mai 2022 ne marque
    pas pour autant la fin de la quête de R. Hythlodée
    du gant droit du gant gauche trouvé au 66 East
    4th Street et de son·sa propriétaire T.R.

    Les pérégrinations de R. Hythlodée sont vécues
    et pensées comme des happenings et sa quête
    dans l'espace public se joue des aléas et
    devient le contexte favorable d'une flânerie,
    d’un espace-moment de partages des rebonds
    et des rebours. 

    Réalisation du costume par Éloïse Bissell.


    Un doux merci à Dora Frey pour
    les prises de vue.

    Prise de vue par Dora Frey.
    R. Hythlodée à la recherche de T.R dans les rues de Paris l'hiver 2023.
    — costume par Éloise Bissell.

    Prise de vue par Dora Frey.
    R. Hythlodée à la recherche de T.R dans les rues de Paris l'hiver 2023.
    — costume par Éloise Bissell.

    Prise de vue par Dora Frey.
    R. Hythlodée à la recherche de T.R dans les rues de Paris l'hiver 2023.
    — costume par Éloise Bissell.

    P.-Post-Scriptum : Épisode trois, Chère Maia, as-tu des nouvelles de Tommy Rot ?

    avec Valentin Garcia | 2023 -

    Post-Scriptum: est – de par sa plus simple
    dénomination – une invitation au dépassement
    d’un texte premier, au commentaire de ce dernier,
    à son déploiement continuel en de multiples
    ramifications. P.-Post-Scriptum: Épisode trois,
    Chère Maia, as-tu des nouvelles de Tommy Rot
    ? 
    en prolonge logiquement sa troisième occurrence.

    Le récit de R. Hythlodée  prend racine
    dans les images exposées lors de l’exposition
    Post-Scriptum: Épisode trois, Chère Maia,
    as-tu des nouvelles de Tommy Rot
    ?.

    Le finissage de cette dernière le 29 mai 2022
    ne marque pas pour autant la fin de sa quête.

    Pour ce faire, nous avons convié une sélection
    d'invité·es à constituer conjointement le corpus
    iconographique de la suite de son récit.
    Chacun·e a reçu dans sa boîte aux lettres un gant
    de ma collection – brodé à son adresse –
    leur faisant part de notre (re)quête.


    Merci à Green Fabric et à Éloïse Bissell
    pour leurs aides précieuses.

    Ruban composé en Immortel Vena dessinée
    par Clément Le Tulle-Neyret (205TF).
    Imprimé sur les machines de Greenfabric.

    Ruban composé en Immortel Vena dessinée
    par Clément Le Tulle-Neyret (205TF).
    Imprimé sur les machines de Greenfabric.

    P.-P.-Post-Scriptum : Épisode trois, Chère Maia, as-tu des nouvelles de Tommy Rot ?

    avec Valentin Garcia | 2023 -

    Post-Scriptum: est – de par sa plus simple
    dénomination – une invitation au dépassement
    d’un texte premier, au commentaire de ce dernier,
    à son déploiement continuel en de multiples
    ramifications. P.-P.-Post-Scriptum : Épisode trois,
    Chère Maia, as-tu des nouvelles de Tommy Rot
    ? 
    en prolonge logiquement sa troisième occurrence.

    Produite en série au nombre de vingt-huit
    et dessinée sous le nom de R. Hythlodée,
    l’affiche de l’exposition Post-Scriptum:
    Épisode Trois,
    Chère Maia, as-tu des nouvelles
    de Tommy Rot
    ? devient un nouveau maillon,
    un nouveau maillage du récit de notre hétéronyme
    en considérant et reconnaissant l’ensemble
    des trajectoires de chacun de ses exemplaires.

    En ce sens, notre mythologie valorise chacun·e
    des acquéreur·ses comme une nouvelle incarnation
    du personnage de R. Hytholdée et devient,
    par affiliation directe, l’auteur·e de l’affiche.
    Ce transfert prend effet lorsque l'acquéreur·se
    appose sa signature aux espaces promis de
    son exemplaire et du contrat qui l’accompagne.

    Never Force the Back

    2022

    Never Force the Back est un programme d'ateliers
    et deux soirées éponymes qui se sont déroulés
    à Le Lac à Bruxelles (BE).

    De mars à juillet 2022, j'ai convié Tessa Hall,
    Gary Farelly (Office for Joint Administrative
    Intelligence
    ), ByeByeBinary, OO collective,
    Léa Beaubois, Gérémy Lelièvre
    et Marjolein Guldentops à questionner
    collectivement l’incarnation d’un texte
    comme médium de création.

    Identité visuelle avec Marion Moulin
    et Jade Rouanet.


    Projet subventionné et soutenu
    par la ville de Bruxelles.

    Merci aux intervenant·es et aux participant·es.
    Merci à No Matter NomadsDear Deer,
    JazmynStuffed Foxes et Olive & Pomme 
    d'avoir merveilleusement rythmé
    les deux soirées de restitution.
    Merci à tous·tes celle·eux qui ont aidé
    de près ou de loin au déroulement de ce projet.

    Support de communication composé en Cloud 
    dessiné par Louis Brousseau et en Tiny 
    dessiné par Jack Halten Fahnestock (Velvetyne).

    Vue de l'atelier coordonné par Tessa Hall.

    Vue de l'atelier coordonné par Tessa Hall.

    Vue de l'atelier coordonné par Bye Bye Binary.

    Vue de l'atelier coordonné par Gérémy Lelièvre.

    Vue de l'atelier coordonné par Office for Joint Administrative Intelligence.

    Vue de l'atelier coordonné par Léa Beaubois.

    Vue de l'atelier de Marjolein Guldentops.

    Vue de l'atelier de Marjolein Guldentops.

    Support de communication composé en Cloud 
    dessiné par Louis Brousseau et en Tiny 
    dessiné par Jack Halten Fahnestock (Velvetyne).

    Vue de la première soirée de restitution — Lecture d'un extrait
    du roman Harnachement écrit par Léa Beaubois.

    Vue de la première soirée de restitution — Live de No Matter Nomads.

    Vue de la première soirée de restitution — Projection 16mm du film
    Les chutes du Tripode réalisé par Gérémy Lelièvre 
    (son de Suliane Hamon).

    Vue de la première soirée de restitution — Performance Patriarch
    Poetry 
    par Tessa Hall.

    Vue de la première soirée de restitution — Live de Dear Deer.

    Support de communication composé en Cloud 
    dessiné par Louis Brousseau et en Tiny 
    dessiné par Jack Halten Fahnestock (Velvetyne).

    Vue de la deuxième soirée de restitution — Performance 
    Spoken words performance par Gary Farelly
    (Office for Joint Administrative Intelligence).

    Vue de la deuxième soirée de restitution — Performance 
    Spoken words performance par Gary Farelly
    (Office for Joint Administrative Intelligence).

    Vue de la deuxième soirée de restitution — Live de Jazmyn.

    Vue de la deuxième soirée de restitution — Lecture d'un extrait
    du roman Harnachement écrit par Léa Beaubois.

    Vue de la deuxième soirée de restitution — Performance Sound poetic
    performance 
    (extraits de la série walking stories and poems) 
    par Marjolein Guldentops.

    Vue de la deuxième soirée de restitution — Activation du livre
    de gants perdus et lecture du texte Chère Maia, as-tu
    des nouvelles de Tommy Rot
    ?

    Vue de la deuxième soirée de restitution — Live des Stuffed Foxes.

    Une Porte sans poignée

    avec Marion Moulin et Jade Rouanet | 2021

    Écrit, mis en page, imprimé et mis en scène
    lors d’une résidence de six semaines à La fraternelle 
    à Saint-Claude (FR), Une Porte sans poignée
    est la rencontre d’une pièce de théâtre
    et d’une nouvelle qui se déroulent dans
    un même espace-temps.

    Le dé glissé dans la couverture – sur lequel
    il est inscrit des didascalies mélodiques –
    occupe une double fonction :
    – Lancé par le·a lecteur·ice et/ou le·a acteur·ice,
    il détermine avec quel ton interpréter
    chaque personnage.
    – Lancé par l'imprimeur·se sérigraphe,
    il détermine avec quel papier, quelle maille
    et quelle encre imprimer chaque chapitre.

    Une Porte sans poignée considère et défend
    ainsi l'imprimeur·se comme acteur·ice
    principal·e de l'ouvrage.

    Il me regarde, les yeux exorbités
    avec une poignée dans sa main au bout
    de son bras tendu. Arrête de crier
    !
    Je supporte déjà mal le bruit
    de mes propres pensées.


    Merci à toute l'équipe de La fraternelle pour
    l'accompagnement et l'aide précieuse.
    Merci à Derek Byrne.

    Ouvrage (120 × 196 mm) composé en Laica A Medium
    dessiné par Alessio D’Ellena, Franziska Weitgruber
    et Igino Marini (Dinamo) et en Anthony dessiné
    par Sun Young Oh (Velvetyne). Imprimé en sérigraphie
    trois couleurs dans l'atelier de La fraternelle.

    Vue du lancement de dé qui détermine les paramètres
    d'impression de l'ouvrage — Jade Rouanet and Marion Moulin.

    Ouvrage (120 × 196 mm) composé en Laica A Medium
    dessiné par Alessio D’Ellena, Franziska Weitgruber
    et Igino Marini (Dinamo) et en Anthony dessiné
    par Sun Young Oh (Velvetyne). Imprimé en sérigraphie
    trois couleurs dans l'atelier de La fraternelle.

    Ouvrage (120 × 196 mm) composé en Laica A Medium
    dessiné par Alessio D’Ellena, Franziska Weitgruber
    et Igino Marini (Dinamo) et en Anthony dessiné
    par Sun Young Oh (Velvetyne). Imprimé en sérigraphie
    trois couleurs dans l'atelier de La fraternelle.

    Ouvrage (120 × 196 mm) composé en Laica A Medium
    dessiné par Alessio D’Ellena, Franziska Weitgruber
    et Igino Marini (Dinamo) et en Anthony dessiné
    par Sun Young Oh (Velvetyne). Imprimé en sérigraphie
    trois couleurs dans l'atelier de La fraternelle.

    Ouvrage (120 × 196 mm) composé en Laica A Medium
    dessiné par Alessio D’Ellena, Franziska Weitgruber
    et Igino Marini (Dinamo) et en Anthony dessiné
    par Sun Young Oh (Velvetyne). Imprimé en sérigraphie
    trois couleurs dans l'atelier de La fraternelle.

    les services officiels écrivent en tout petit l'information la plus importante

    Écrits à six mains, les deux récits sont poreux mais
    indépendants. Les personnages des deux fictions
    n'ont pas conscience de leur présence respective
    dans l'espace mais une série d'évènements vient
    ponctuer simultanément leurs actions.

    Une porte sans poignée a été joué par la compagnie
    de théâtre de La fraternelle le 13 novembre 2021.

    Vue de la représention du 13 novembre 2021 — Pascal, Charles et Ildou.

    Vue de la représention de 13 novembre 2021 — Ildou et Charles.

    La Manicule Bonimenteuse

    2019

    La Manicule Bonimenteuse interprète les didascalies
    verbales de la pièce de théâtre éponyme
    articulée autour d’extraits d’ouvrages de différent·es
    auteur·es et dans laquelle je joue
    tous les personnages.

    La Manicule Bonimenteuse indique à l'auditoire
    qui j’incarne et module les intonations
    de ma voix.

    « < Il est bon que dans une histoire
    il y ait quelqu’un qui avertisse
    les spectateurs de ce qui s’y passe ;
    que de la main il invite à regarder > :
    ces mot d’Alberti, écrits en 1436,
    ne sauraient mieux définir cette main 
    qui dit, cette main bonimenteuse qui,
    au jeu des étymologies, aurait traits
    communs avec l’admoniteur.
    Cette main qui dit est une main qui
    montre et qui renvoie, dans l'espace
    du livre, à ce signe typographique
    que l’on nomme manicule et
    qu’on trouvait déjà dans les marges
    des manuscrits médiévaux sous
    la forme d’une main détachée
    de son corps, à l’index excessivement
    allongé et qui indiquait, en toute logique,
    des passages importants pour le lecteur
    ainsi invité à repérer aisément les éléments
    clés d’un texte. Hors du livre pourtant,
    dans cet espace que l’on pourrait appeler
    l’extra-livre, la main bonimenteuse
    devient la déléguée d’un Grand Imagier
    du livre. [...]
    Une main bonimenteuse qui,
    par ses manipulations, permettrait
    de saisir des lectures, ne serait-ce que
    parce qu’elle est cet élément médium
    entre le monde du livre et celui du lecteur. »

    Catherine Guiral, (In)visible Touch,
    Revue Faire n°6, 2018


    Merci à Galaad Gonzales

    Objet composé en Vivaldi et en BabelStone Han.
    Imprimé en sublimation.

    Objet composé en Vivaldi et en BabelStone Han.
    Imprimé en sublimation.

    Vue de la pièce de théâtre La Manicule Bonimenteuse —
    Assitée par Galaad Gonzales.

    accompagnée de son tambour

    2019

    Réalisation du tambour avec Amaury Berrier.


    Merci à Piero Belderbos.

    Vue de la pièce de théâtre La Manicule Bonimenteuse.
    Objet imprimé (850 × 17000 mm) composé
    en Buffet Script et en BabelStone Han.

    Vue de la pièce de théâtre La Manicule Bonimenteuse.
    Objet imprimé (850 × 17000 mm) composé
    en Buffet Script et en BabelStone Han
    — Piero Belderbos.

    Le Tambour lumineux et Rouleau script de la pièce de théâtre
    La Manicule Bonimenteuse. La lumière émise par le tambour
    rend lisible la première lettre de chaque paragraphe.

    Le Rouleau script de la pièce de théâtre La Manicule Bonimenteuse 
    (850 × 17000 mm) composé en Buffet Script et en BabelStone Han.
    Les premières lettres de chaque paragraphe sont sérigraphiées. 
    Prompteur manuel réalisé en bois.

    Le Rouleau script de la pièce de théâtre La Manicule Bonimenteuse 
    (850 × 17000 mm). Prompteur manuel réalisé en bois
    — Vue détaillée des disques gravés.

    Conversation entre Mr W. H. et Gaudifert

    avec Clara Degay | 2019

    Série d’affiches dessinée pour les projections fictives
    des films documentaires du réalisateur Werner Herzog
    à l’Aquarium Ciné-Café à Lyon (FR).

    Affiche Grizzly Man (841 × 1189 mm) composée en Atlas Grotesk 
    (Commercial Type) et en Sergio dessiné par Jannis Zell.

    Affiche How much wood would a woodchuck chuck (841 × 1189 mm)
    composée en Atlas Grotesk (Commercial Type) et
    en Sergio dessiné par Jannis Zell.

    Affiche The great ecstasy of woodcarver steiner (841 × 1189 mm)
    composée en Atlas Grotesk (Commercial Type) et
    en Sergio dessiné par Jannis Zell.

    Affiche Cave of forgotten dreams (841 × 1189 mm) composée
    en Atlas Grotesk (Commercial Type) et
    en Sergio dessiné par Jannis Zell.

    Affiche Into the inferno (841 × 1189 mm) composée
    en Atlas Grotesk (Commercial Type) et
    en Sergio dessiné par Jannis Zell.

    Affiche The land of silence and darkness (841 × 1189 mm)
    composée en Atlas Grotesk (Commercial Type) et
    en Sergio dessiné par Jannis Zell.

    Nous allons donner sur la corne

    avec Clara Degay | 2019

    Conversation interceptée entre W. H. –
    le Roy et le long des coquillards – et Gaudifert
    – le Gascâtre des coquillards – qui préparent
    un sale coup.

    Ouvrage (110 × 165 mm) composé en Castledown Regular 
    (Colophon Foundry) et en FatfontInline. 
    Imprimé en risographie deux couleurs et en sérigraphie
    (vernis selectif).

    Ouvrage imprimé en risographie deux couleurs
    et en sérigraphie (vernis selectif).

    Ouvrage (110 × 165 mm) imprimé en risographie deux couleurs
    et en sérigraphie (vernis selectif).

    A Bag of BReads

    2019

    Copain.
    À la fin du Moyen Âge, on se partage une grande
    tranche de pain en guise d’assiette. On fait com-pain.

    Copain.
    Du latin cum panis : manger son pain avec.
    Puis, companio : celui·le avec qui on partage le pain.
    Puis compaing : celui·le avec qui on partage
    les aventures, la nourriture et entre autres, le pain.
    Enfin, compagnon et, copain.

    Copain.
    Titre du numéro D de la revue Approche – initiée
    par Ninon Chaboud et Jimmy Cintero et qui
    questionne l'écriture et sa typisation – pour laquelle
    j’ai été invitée.

    Copain.
    J'ai partagé un instant mon pain avec George Brecht
    et Robert Filliou à La Cédille qui sourit. Lancée
    dans la lecture des règles du jeu A Bag of Beads 
    –  tiré de l'ouvrage Games at the Cedilla, or the Cedilla
    Takes Off
    publié en 1967 – je confonds
    inconsciemment le mot Beads avec le mot BReads.
    Du pain à la place des perles, qu’il en soit ainsi ! 


    A Bag of BReads

    500 bReads each with a word
    stamped on it.

    Each player takes a bRead
    at random from the bag
    and adds it to a knotted string.

    When the string is finished 
    (according to a pre-determined limit
    — perhaps 3 bReads per players or
    some much), a sense for the sentence
    so prepared is decided (perhaps by
    all the players, perhaps by a neutral
    referee or neutral referees) and
    the player who has contributed most
    (or least) to the meaning 
    of the sentence gets the pot.

    _________________________


    Un Sac de Pains

    500 pains, chacun avec un mot
    estampillé dessus.

    Chaque joueur·se prend un pain
    au hasard dans le sac
    et l'enfile sur une ficelle.

    Lorsque la ficelle est terminée 
    (selon une limite prédéterminée
     peut-être 3 pains par joueur·se
    ou un peu plus), un sens pour 
    la phrase ainsi préparée est décidé
    (peut-être par tous·tes les joueur·ses,
    peut-être par un·e arbitre neutre
    ou des arbitres neutres)
    et le·a joueur·euse qui a contribué
    le plus (au moins) au sens 
    de la phrase remporte le pot.

    Le pot peut être constitué d'argent,
    d'un objet, d'une œuvre d'art...


    Copain.
    Avant de le partager, j’ai appris à le faire.
    Je suis sortie de La Cédille qui sourit pour aller
    Au Pain Paillasse rencontrer Franck Etienney.
    Nous avons longuement discuté. Les 500 mots
    extraits de notre conversation ont trouvé
    nouveau sens lors de A Bag of BReads 
    le 24 août 2019 à Clermont-Ferrand.


    Merci Au Pain Paillasse et à Franck Etienney.
    Merci à Hélène Humbert, Thierry Humbert
    et Nathalie Battier pour leurs aides précieuses.

    Vue d'une partie du jeu narratif A Bag of BReads le 24 août 2020.
    Supports de communication composés en Longfellow Regular.

    Vue des colliers de pains réalisés lors des parties
    du jeu narratif A Bag of BReads le 24 août 2020
    et des histoires qui en ont découlé.

    Vue des colliers de pains réalisés lors des parties 
    du jeu narratif A Bag of BReads le 24 août 2020
    et des histoires qui en ont découlé.

    Vue de la réalisation des pains avec Franck Etienney.

    Vue de la réalisation des pains avec Franck Etienney.

    Jeu des coulisses à usage des habitué·es du théâtre contenant une foule d’anecdotes et de révélations piquantes sur les acteur·ices, les auteur·ices, les directeur·ices, et en général sur tout le personnel composant le monde dramatique

    2019

    Jeu des coulisses à usage
    des habitué·es du théâtre contenant
    une foule d’anecdotes et de révélations
    piquantes sur les acteur·ices, les auteur·ices,
    les directeur·ices, et en général sur tout
    le personnel composant le monde dramatique

    est un jeu collectif narratif en quatre actes
    pour quatre joueur·ses.


    Vous êtes dans les coulisses d’un théâtre.
    Il vous reste peu de temps avant de monter
    sur scène. Vous n’avez pas de scénario.
    À vous de jouer.



    Merci à Sabine Chaperon, Emma Joly,
    Luca Reverdit et Tiphaine Voix.

    Objets composés en Helvetica Neue Condensed Bold.
    Cartes (257 × 360 mm) imprimées en impression
    numérique (recto) et en sérigraphie (verso).
    Plateau de jeu (770 × 570 mm) imprimé en sérigraphie.
    Jetons gravés sur plexiglass et figures coulées
    en silicone. 

    Vue d'une partie de Jeu des coulisses à usage
    des habitué·es du théâtre contenant une foule
    d’anecdotes et de révélations piquantes
    sur les acteur·ices, les auteur·ices, les directeur·ices,
    et en général sur tout le personnel composant
    le monde dramatique 
    — Tiphaine Voix,
    Luca Reverdit, Sabine Chaperon et Emma Joly.

    Vue d'une partie de Jeu des coulisses à usage
    des habitué·es du théâtre contenant une foule
    d’anecdotes et de révélations piquantes
    sur les acteur·ices, les auteur·ices, les directeur·ices,
    et en général sur tout le personnel composant
    le monde dramatique 
    — Tiphaine Voix,
    Luca Reverdit, Sabine Chaperon et Emma Joly.

    tout et partout sans tenir compte du temps et de l'espace

    2019

    Objets réalisés en céramique émaillée.

    Napperon compensatoire

    2019

    Le Napperon compensatoire est un objet-citation 
    de La Cuisine ornementale, extrait de Mythologies
    écrit par Roland Barthes et publié en 1957 :

    « La consommation (de la cuisine
    ornementale) peut très bien être épuisée
    par le seul regard. C'est, au sens plein
    du mot, une cuisine d'affiche.
    [...]
    La catégorie substantielle qui domine,
    c'est le nappé : on s'ingénie visiblement
    à glacer les surfaces, à les arrondir,
    à enfouir l'aliment sous le sédiment lisse
    des sauces, des crèmes, des fondants
    et des gelées.
    [...]
    l'aliment lui-même n'étant plus qu'un
    gisement incertain) veut être la page
    où se lit toute une cuisine en rocaille
    (le rosâtre est la couleur de prédilection).
    [...]
    Une cuisine du revêtement et de l'alibi,
    qui s'efforce toujours d'atténuer ou
    même de travestir la nature première
    des aliments. »

    Toile cirée (1400 × 2000 mm) composé en Digestive 
    dessiné par Jérémy Landes (Studio Triple).
     

    Toile cirée (1400 × 2000 mm) composé en Digestive 
    dessiné par Jérémy Landes (Studio Triple).

    Toile cirée (1400 × 2000 mm) composé en Digestive 
    dessiné par Jérémy Landes (Studio Triple
    — Accompagné de pièces en céramique émaillée.

    Une Paire de pantoufles

    avec Laurent Granier | 2019

    Conversation et dessin à quatre mains 
    avec le peintre héraldiste Laurent Granier.

    Quatre mains,
                   quatre rendez-vous,
                                          quatre drapeaux. 

    Sur chacun d’entre eux, la transcription
    des mots échangés pendant l’après-midi
    comme devise.


    Spécimen typographique du caractère 
    Le Granier dessiné pour l'occasion.

    Drapeaux (450 × 300 mm) composés en Le Granier.
    Imprimés en sublimation.

    Drapeaux (450 × 300 mm) composés en Le Granier.
    Imprimés en sublimation.

    Drapeaux (450 × 300 mm) composés en Le Granier.
    Imprimés en sublimation.

    Prise de vue lors de nos entretiens.

    Prise de vue lors de nos entretiens.

    Prise de vue lors de nos entretiens.

    Prise de vue lors de nos entretiens.

    Prise de vue lors de nos entretiens.

    Psappha

    2018

    Publication pour l’exposition Psappha 
    de Roxanne Maillet à Ambiance Office
    à Bruxelles (BE) et activation de celle-ci
    lors du vernissage le 21 juin 2018.

    [...]
    Debouts,
    l
    atmosphère calme environnant,
    assis·es,
    nous emmène délicatement,
    allongé·es,
    dans les échanges épistolaires
    amoureux de Liane de Pougy,
    Renée Vivien,
    Dolly Wilde,
    Romaine Brooks,
    et Rachilde.

    À Natalie.

    Première lecture.
    Dans un silence presque solennel,
    un coupe-papier en forme
    de langue vient délicatement fendre
    la page-enveloppe libérant
    les déclarations passionnées
    des amantes de Natalie.

    Geste répété,
    par chacune,
    avant sa lecture.

    [...]

    Mise en page des lettres mises en scène
    dans l'espace d'exposition.

    Objet (210 × 297 mm) composé en Buffet Script 
    et en Protocol dessiné par Ellmer Stefan
    (The Pyte Foundry). Coupe Papier Langue
    réalisé en pâte Fimo.

    Objet (210 × 297 mm) composé en Buffet Script 
    et en Protocol dessiné par Ellmer Stefan
    (The Pyte Foundry). Coupe Papier Langue
    réalisé en pâte Fimo

    Objet (210 × 297 mm) composé en Buffet Script 
    et en Protocol dessiné par Ellmer Stefan
    (The Pyte Foundry). Coupe Papier Langue
    réalisé en pâte Fimo

    Vue des lettres des amantes de Natalie Barney
    dans l'espace lors de l'exposition Psappha 
    de Roxanne Maillet à Ambiance Office. 

    Objet (157 × 297 mm) composé en Buffet Script et en Harrington.

    Objet (157 × 297 mm) composé en Buffet Script et en Harrington.

    Objet (157 × 297 mm) composé en Buffet Script et en Harrington.

    Vue de l'exposition de Roxanne Maillet Psappha 
    à Ambiance Office à Bruxelles (BE).